Si la teneur de la réforme fiscale demeure un secret jalousement gardé dont les contours ne seront dévoilés qu’à l’occasion du discours sur l’état de la nation (voire quelques jours auparavant dans le cadre d’une tripartite), certains axes semblent toutefois acquis : une hausse du crédit d’impôt pour salariés, l’abolition de la fameuse « contribution pour l’avenir des enfants » (jamais introduite car devenue entretemps « impôt d’équilibrage budgétaire temporaire »), l’aplanissement de la prétendue « bosse des classes moyennes », des mesures pour les familles monoparentales. La neutralité budgétaire de la réforme, un des principes maîtres au départ de la réforme, semble par ailleurs appartenir au passé. La conjoncture et le Zukunftspak (qui a été à la base présenté pour concourir à l’assainissement budgétaire) sembleraient avoir donné lieu à une « marge de manœuvre », de sorte que des allégements fiscaux seraient désormais envisageables.
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Terrorisme: quel impact sur l’activité socio-économique?
« Le terrorisme est de retour »… Il ne s’agit certes pas d’un phénomène réellement nouveau: il suffit de penser aux Brigades rouges ou encore à la Fraction Armée Rouge, pour ne mentionner que deux exemples passés. Le mot « terrorisme » a d’ailleurs été utilisé dès le 18e siècle, pour dépeindre la « Terreur » semée par Robespierre et son Comité de salut public durant la Révolution française.
Nous assistons cependant à un rebond du phénomène terroriste, de surcroît sous une forme radicale. Divers facteurs (économiques, sociaux, géopolitiques, etc.) peuvent être à l’origine de cette résurgence, mais toute forme de terrorisme est rigoureusement inexcusable.
On ne saurait trop insister sur l’indicible horreur liée à ces attaques terroristes, sur la destruction de précieuses vies humaines et sur les tragédies associées. Dans ce post, je souhaite aborder l’impact socio-économique du terrorisme, donc porter un regard plus « matérialiste » sur le terrorisme.