Après avoir analysé le chemin vers le mariage entre la finance et les technologies ainsi que les caractéristiques fondamentales des fintechs, je souhaiterais consacrer le dernier blog de cette série à la situation des fintechs au Luxembourg. Pas pour des raisons de FOMO [1], mais parce que je suis convaincu que le Grand-Duché est un hôte d’excellence pour ces activités en développement.
A l’heure actuelle, nous comptons au Luxembourg entre 80 et 150 de ces acteurs de la finance, à la fois bénis et craints, le nombre variant en fonction de la définition des activités et du périmètre retenu. Si l’on considère uniquement les entreprises IT dont la vocation première est de développer des solutions pour le secteur financier, nous arrivons à environ 80 acteurs fintechs. En tenant également compte des sociétés qui fournissent entre autres des services informatiques à la Place alors que leur activité principale est l’IT per se, le chiffre revient à 150. Le marché est encore très loin d’avoir atteint la limite de saturation au Luxembourg. Mais qu’en est-il de son potentiel ? Quelles sont les opportunités ?