Les facteurs de production « classiques », qui sont intrinsèquement à la base du phénomène de croissance, tendent à se raréfier au fil du temps. On songera d’une part à la main-d’œuvre qualifiée – qui ne peut que s’éroder suite au vieillissement démographique – et d’autre part à la conjonction de ressources naturelles moins abondantes et d’un encadrement plus contraignant des émissions de dioxyde de carbone. Dans un tel contexte, qui apparaît déjà en filigrane actuellement, la croissance sera de plus en plus tributaire des hausses de productivité fondées sur le savoir et les actifs immatériels. Continue reading
Pour une croissance plus (im)matérielle
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