Selon la note de conjoncture de juin 2018 du STATEC, depuis 2013, le taux des postes vacants augmente tant au Luxembourg que dans l’ensemble de la zone euro, et ce, surtout dans les secteurs des services aux entreprises, des TIC et de l’Horeca. Pourtant, le Grand-Duché garde un taux de chômage avoisinant les 5,4% (taux similaire à celui d’avant-crise) avec quelques 15 000 personnes sans emploi. Si on enlève de ces chiffres l’impact du chômage frictionnel, c’est-à-dire le chômage « naturel » issu de la transition et du délai nécessaire à une personne pour trouver un emploi, cela nous fait plus de 6700 personnes en recherche d’emploi. Il persiste donc un phénomène de divergence entre offre et demande sur le marché du travail qui prend ses racines dans un déséquilibre de compétences d’ailleurs identifié par l’European skills and jobs survey (ESJS) réalisé en 2014 dans les 28 Etats membres de l’Union Européenne[1].
Retour vers le futur… du travail (ou comment former à des professions qui n’existent pas encore)
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